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    Si l'humble cabaret, noirci

    Par la pluie et le vent d'automne,

    M'accueille, tu n'es plus ici...

    Je souffre et l'amour m'abandonne.

    Je souffre affreusement. Le jour

    Où tu partis, J'appris à rire,

    J'ai depuis pleuré, sans l'amour,

    Et vécu tristement ma vie.

    Au moins, garde le souvenir,

    Garde mon cœur, berce ma peine !

    Chéris cette tendresse ancienne

    Qui voulut, blessée, en finir.

    Je rirai contre une autre épaule,

    D'autres baisers me suffiront,

    Je les marquerai de mes dents.

    Mais tu resteras la plus belle...

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    Où va la pluie, le vent la mène

    En tintant sur le toit

    Et je me serrais contre toi,

    Pour te cacher ma peine.

    Le jardin noir aux arbres nus,

    Ta petite lampe en veilleuse,

    Tes soupirs heureux d'amoureuse

    Que sont-ils devenus ?

    J'écoute encor tomber la pluie :

    Elle n'a plus le même bruit...

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    My Lady d'Arbanville
    Why do you sleep so still
    I'll wake you tomorrow
    And you will be my fill, yes you will be my fill

    My Lady d'Arbanville
    Why does it grieve me so
    But your heart seems so silent
    Why do you breathe so low, why do you breathe so low

    My Lady d'Arbanville
    Why do you sleep so still
    I'll wake you tomorrow
    And you will be my fill, yes you will be my fill

    My Lady d'Arbanville
    You look so cold tonight
    Your lips feel like winter
    Your skin has turned to white, your skin has turned to white

    My Lady d'Arbanville
    Why do you sleep so still
    I'll wake you tomorrow
    And you will be my fill, yes you will be my fill

    My Lady d'Arbanville
    Why do you grieve me so
    But your heart seems so silent
    Why do you breathe so low, why do you breathe so low

    I love you my lady
    Though in your grave you lie
    I'll always be with you
    This rose will never die, this rose will never die

    Pourquoi dors-tu si calme
    Je vais vous réveiller demain
    Et vous serez ma suffisance, oui, vous serez à ma faim

    My Lady d'Arbanville
    Pourquoi cela me souffre tant de
    Mais votre cœur semble si silencieux
    Pourquoi est-ce que vous respirez tellement bas, pourquoi vous respirez tellement bas

    My Lady d'Arbanville
    Pourquoi dors-tu si calme
    Je vais vous réveiller demain
    Et vous serez ma suffisance, oui, vous serez à ma faim

    My Lady d'Arbanville
    Vous semblez si froide cette nuit
    Vos lèvres se sentent comme l'hiver
    Votre peau a tourné au blanc, votre peau a tourné au blanc

    My Lady d'Arbanville
    Pourquoi dors-tu si calme
    Je vais vous réveiller demain
    Et vous serez ma suffisance, oui, vous serez à ma faim

    My Lady d'Arbanville
    Pourquoi tu me souffre tant de
    Mais votre cœur semble si silencieux
    Pourquoi est-ce que vous respirez tellement bas, pourquoi vous respirez tellement bas

    Je t'aime ma dame
    Même si, dans votre tombe vous mentez
    Je serai toujours avec vous
    Cette rose ne mourra jamais, cette rose ne voudra jamais mourir

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    Le soleil brillait dans ma case
    Et mes femmes étaient belles et souples
    Comme les palmiers sous la brise des soirs.
    Mes enfants glissaient sur le grand fleuve
    Aux profondeurs de mort
    Et mes pirogues luttaient avec les crocodiles
    La lune, maternelle, accompagnait nos danses
    Le rythme frénétique et lourd du tam-tam,
    Tam-tam de la joie, tam-tam de l'insouciance
    Au milieu des feux de liberté.

    Puis un jour, le Silence...
    Les rayons du soleil semblèrent s'éteindre
    Dans ma case vide de sens.
    Mes femmes écrasèrent leurs bouches rougies
    Sur les lèvres minces et dures des conquérants aux yeux d'acier
    Et mes enfants quittèrent leur nudité paisible
    Pour l'uniforme de fer et de sang.
    Votre voix s'est éteinte aussi
    Les fers de l'esclavage ont déchiré mon cœur
    Tam-tams de mes nuits, tam-tams de mes pères.

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    Left a good job in the city,
    Working for The Man every night and day,
    And I never lost one minute of sleeping,
    Worrying 'bout the way things might have been.

    Big wheel keep on turning,
    Proud Mary keep on burning,
    Rolling, rolling, rolling on the river.

    Cleaned a lot of plates in Memphis,
    Pumped a lot of pain down in New Orleans,
    But I never saw the good side of the city,
    Until I hitched a ride on a river boat queen.

    Rolling, rolling, rolling on the river.
    If you come down to the river,
    Bet you gonna find some people who live.
    You don't have to worry 'cause you have no money,
    People on the river are happy to give.

    Rolling, rolling, rolling on the river.
    Rolling, rolling, rolling on the river.
    Rolling, rolling, rolling on the river.

    A laissé un bon travail dans la ville,
    Travailler pour l'homme chaque nuit et jour,
    Et je n'ai jamais perdu une minute de sommeil,
    Worrying 'bout de la manière dont les choses auraient pu être.

    Big Wheel continuer à tourner,
    Proud Mary keep on brûle,
    Rouler, rouler, rouler sur la rivière.

    Nettoyé un lot d'assiettes à Memphis,
    Pompé beaucoup de douleur à la Nouvelle Orléans,
    Mais je n'ai jamais vu le bon côté de la ville,
    Jusqu'à ce que je attelé un tour sur une reine bateau-mouche.

    Rouler, rouler, rouler sur la rivière.
    Si vous descendez à la rivière,
    Je parie que vous allez trouver des gens qui y vivent.
    Vous n'avez pas à vous inquiéter parce que vous n'avez pas d'argent,
    Les gens sur la rivière sont heureux de donner.

    Rouler, rouler, rouler sur la rivière.
    Rouler, rouler, rouler sur la rivière.
    Rouler, rouler, rouler sur la rivière.

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    Tout passe
    et tout demeure
    Mais notre affaire est de passer
    De passer en traçant
    Des chemins
    Des chemins sur la mer
    Voyageur, le chemin
    C'est les traces
    de tes pas
    C'est tout ; voyageur,
    il n'y a pas de chemin,
    Le chemin se fait en marchant
    Le chemin se fait en marchant
    Et quand tu regardes en arrière
    Tu vois le sentier
    Que jamais
    Tu ne dois à nouveau fouler
    Voyageur ! Il n'y a pas de chemins
    Rien que des sillages sur la mer.

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