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    Quand je n'ai pas le cœur prêt à faire autre chose,
    Je sors et je m'en vais, l'âme triste et morose,
    Avec le pas distrait et lent que vous savez,
    Le front timidement penché vers les pavés,
    Promener ma douleur et mon mal solitaire
    Dans un endroit quelconque, au bord d'une rivière,
    Où je puisse enfin voir un beau soleil couchant.

    O les rêves alors que je fais en marchant,
    Dans la tranquillité de cette solitude,
    Quand le calme revient avec la lassitude !
    Je me sens mieux.

    Je vais où me mène mon cœur.
    Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rêveur,
    Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune,
    Je me surprends parfois à voir monter la lune.

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    So, so you think you can tell
    Heaven from hell
    Blue skies from pain
    Can you tell a green field
    From a cold steel rail ?
    A smile from a veil
    Do you think you can tell ?

    And did they get you to trade
    Your heroes for ghosts ?
    Hot ashes for trees ?
    Hot air for a cool breeze ?
    Cold comfort for change ?
    Did you exchange
    A walk on part in the war
    For a lead role in a cage ?

    How I wish, how I wish you were here
    We're just two lost souls swimming in a fish bowl
    Year after year
    Running over the same old ground
    What have we found ?
    The same old fears
    Wish you were here...

    Alors, alors tu penses que tu peux distinguer
    Le paradis de l'enfer
    Le ciel bleu de la douleur
    Peux-tu distinguer un champ tout vert
    D'un rail d'acier froid ?
    Un sourire d'un voile
    Penses-tu que tu le peux ?

    Et ont-ils réussi à te faire échanger
    Tes héros contre des fantômes ?
    Des cendres chaudes contre des arbres ?
    De l'air chaud contre une fraîche brise ?
    Un confort froid pour quelques pièces ?
    Et as-tu échangé
    Un rôle de figurant dans la guerre
    Contre un premier rôle dans une cage ?

    Comme je souhaiterais, comme je souhaiterais que tu sois ici
    Nous ne sommes que deux âmes perdues
    Nageant dans un aquarium
    Année après année
    Courant sur la même terre usée
    Qu'avons-nous trouvé ?
    Les mêmes vieilles peurs
    Je souhaiterais que tu sois ici...

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    C'est, par les airs, un entassement sombre
    De nuages. Horrible mont !
    L'étang joncheux, miroir d'un val profond,
    S'est éteint dans un reflet d'ombre.

    Comme vite au jour pâle vont,
    Là-haut, ces vols d'ailes noires sans nombre !
    Un éclair heurte une nuée, et sombre !
    Et tout le ciel en eau se fond...

    Mais le poète a doux martel en tête.
    Ses yeux rêveurs ne voient pas la tempête
    Ruisseler aux sentiers couverts,

    Ni les vents tordre en un chaos les branches.
    Enveloppé de foudre aux flammes blanches,
    Il cisèle, impassible, un vers.

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    Pensées mélodieuses

    La musique de mes moments
    Le refrain de mes tourments
    L'entrain des instants précieux
    Un plaisir au son capricieux

    Cette musique nonchalante
    Enchanteresse et infiniment lente
    Des instants de quiétude
    Et des envies de plénitude

    --------------

    Le ton sarcastique d'une originalité unique
    Au rythme d'un plaisir partiel
    Associé à l'imagination de l'irréel
    Une diversité de mélodies
    De paroles entendues
    Donnant naissance à des pensées brèves
    Qui associent la réalité au rêve
    Toutes les musiques du monde
    En moi se confondent
    Dans la délivrance absolue
    De mon être résolu
    Une nature en éveil
    Un espace illuminé
    par le scintillement des étoiles
    qui se reflètent sur une mer
    en agitation permanente
    Une traînée d'astres
    flamboyant qui se chevauchent
    dans le clair-obscur
    d'une nuit de pleine lune
    Une nuit calme ou la nature
    poursuit ses évolutions et ses métaphores
    Un océan dont les remous
    du courant s'activent et se transforment
    en véritable raz de marée
    Des vagues gigantesques
    Dont le volume, la puissance et l'importance
    dépassent l'entendement des hommes
    Des rouleaux de sensation
    sur une mer d'émotion
    Et une lune en admiration
    devant une nature si belle
    en éveil permanent

    --------------

    Ma bouche est un explorateur
    tu es le continent inconnu à explorer
    Comme une astronome j'observe l'infini et
    je t'ai trouvé .............. mon étoile......
    Pour embrasser en été, je voudrais
    être le soleil qui te brûle la peau

    Pour t'aimer à l'aube
    je voudrais être l'air frais du matin
    qui ouvre tes poumons
    Le soir pour t'aimer
    je voudrais être le sommeil
    qui t'emporte entre mes bras

    Tu es comme l'eau de la source
    je suis la bouche
    qui te vole à la roche
    Si tu étais un chasseur
    je serais la proie
    qui tombe dans ton piège

    Seul le miel de tes baisers
    ne me fais pas grossir
    Sur la portée de ma musique,
    tu es prisonnier, mon Amour......

    Amour, je veux t'arracher ce mot
    quand il naît sur tes lèvres
    Notre amour orageux est
    comme un océan déchaîné :
    dangereux et fascinant

    Salé comme l'eau de la mer
    Apre comme la cime des montagnes
    C'est toi mon impossible Amour

    --------------

    J'aimerais être l'ange de ton sommeil
    Te protéger jusqu'au réveil
    Tendrement et tout en douceur
    Ouvrir les portes de ton cœur
    Et sans faire de bruit
    Entrer dans tes rêves les plus enfuis
    Je garderais précieusement la clé
    Des plus profondes des tes pensées
    Je dissiperais le brouillard
    Qui détruit les espoirs
    Et lorsque tu te réveilleras
    Tu te souviendras de tout l'amour que j'ai pour toi...

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    Les cheveux flottants et la gorge nue,
    Au sein d'un val où j'étais seul,
    Une femme est venue.

    Calme, en traversant l'ombre d'un tilleul,
    Elle s'embellit d'un sourire,
    Quand elle me vit seul,

    Et, parfumant l'air d'une odeur de myrrhe,
    Elle vint s'asseoir près de moi,
    Ne cessant de sourire.

    Puis elle m'offrit, vibrante d'émoi,
    Le baiser de sa lèvre rose,
    En s'inclinant sur moi,

    Les cheveux flottants, la bouche mi close.

    --------------

    Vous souvient-il qu'un jour auprès des flots tranquilles,
    Sous le dais de ces bois moussus et parfumés,
    Ainsi que les pastours des anciennes idylles,
    Nous nous sommes aimés ?

    Vous souvient-il encor des bois où nous allâmes,
    Alors qu'aux vents de mai neigeaient les églantiers,
    Alors que sans retour s'allumait en nos âmes
    L'amour que vous chantiez ?

    Le divin souvenir de ces heures lointaines,
    Doux, triste, vous fait-il quelquefois regretter
    De n'avoir plus au cœur les espérances vaines
    Qui vous faisaient chanter ?

    Hélas ! nos corps ainsi que ces bois séculaires
    Par les soleils d'avril ne sont plus rajeunis,
    Car, ô femme, à jamais sont mortes nos chimères
    Et nos fronts sont ternis !

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