-
--------------
Quand je n'ai pas le cœur prêt à faire autre chose,
Je sors et je m'en vais, l'âme triste et morose,
Avec le pas distrait et lent que vous savez,
Le front timidement penché vers les pavés,
Promener ma douleur et mon mal solitaire
Dans un endroit quelconque, au bord d'une rivière,
Où je puisse enfin voir un beau soleil couchant.O les rêves alors que je fais en marchant,
Dans la tranquillité de cette solitude,
Quand le calme revient avec la lassitude !
Je me sens mieux.Je vais où me mène mon cœur.
Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rêveur,
Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune,
Je me surprends parfois à voir monter la lune.http://armanny.blogg.org
-
--------------
So, so you think you can tell
Heaven from hell
Blue skies from pain
Can you tell a green field
From a cold steel rail ?
A smile from a veil
Do you think you can tell ?And did they get you to trade
Your heroes for ghosts ?
Hot ashes for trees ?
Hot air for a cool breeze ?
Cold comfort for change ?
Did you exchange
A walk on part in the war
For a lead role in a cage ?How I wish, how I wish you were here
We're just two lost souls swimming in a fish bowl
Year after year
Running over the same old ground
What have we found ?
The same old fears
Wish you were here...Alors, alors tu penses que tu peux distinguer
Le paradis de l'enfer
Le ciel bleu de la douleur
Peux-tu distinguer un champ tout vert
D'un rail d'acier froid ?
Un sourire d'un voile
Penses-tu que tu le peux ?Et ont-ils réussi à te faire échanger
Tes héros contre des fantômes ?
Des cendres chaudes contre des arbres ?
De l'air chaud contre une fraîche brise ?
Un confort froid pour quelques pièces ?
Et as-tu échangé
Un rôle de figurant dans la guerre
Contre un premier rôle dans une cage ?Comme je souhaiterais, comme je souhaiterais que tu sois ici
Nous ne sommes que deux âmes perdues
Nageant dans un aquarium
Année après année
Courant sur la même terre usée
Qu'avons-nous trouvé ?
Les mêmes vieilles peurs
Je souhaiterais que tu sois ici...http://armanny.blogg.org
-
--------------
C'est, par les airs, un entassement sombre
De nuages. Horrible mont !
L'étang joncheux, miroir d'un val profond,
S'est éteint dans un reflet d'ombre.Comme vite au jour pâle vont,
Là-haut, ces vols d'ailes noires sans nombre !
Un éclair heurte une nuée, et sombre !
Et tout le ciel en eau se fond...Mais le poète a doux martel en tête.
Ses yeux rêveurs ne voient pas la tempête
Ruisseler aux sentiers couverts,Ni les vents tordre en un chaos les branches.
Enveloppé de foudre aux flammes blanches,
Il cisèle, impassible, un vers.http://armanny.blogg.org
-
--------------
Pensées mélodieuses
La musique de mes moments
Le refrain de mes tourments
L'entrain des instants précieux
Un plaisir au son capricieuxCette musique nonchalante
Enchanteresse et infiniment lente
Des instants de quiétude
Et des envies de plénitude--------------
Le ton sarcastique d'une originalité unique
Au rythme d'un plaisir partiel
Associé à l'imagination de l'irréel
Une diversité de mélodies
De paroles entendues
Donnant naissance à des pensées brèves
Qui associent la réalité au rêve
Toutes les musiques du monde
En moi se confondent
Dans la délivrance absolue
De mon être résolu
Une nature en éveil
Un espace illuminé
par le scintillement des étoiles
qui se reflètent sur une mer
en agitation permanente
Une traînée d'astres
flamboyant qui se chevauchent
dans le clair-obscur
d'une nuit de pleine lune
Une nuit calme ou la nature
poursuit ses évolutions et ses métaphores
Un océan dont les remous
du courant s'activent et se transforment
en véritable raz de marée
Des vagues gigantesques
Dont le volume, la puissance et l'importance
dépassent l'entendement des hommes
Des rouleaux de sensation
sur une mer d'émotion
Et une lune en admiration
devant une nature si belle
en éveil permanent--------------
Ma bouche est un explorateur
tu es le continent inconnu à explorer
Comme une astronome j'observe l'infini et
je t'ai trouvé .............. mon étoile......
Pour embrasser en été, je voudrais
être le soleil qui te brûle la peauPour t'aimer à l'aube
je voudrais être l'air frais du matin
qui ouvre tes poumons
Le soir pour t'aimer
je voudrais être le sommeil
qui t'emporte entre mes brasTu es comme l'eau de la source
je suis la bouche
qui te vole à la roche
Si tu étais un chasseur
je serais la proie
qui tombe dans ton piègeSeul le miel de tes baisers
ne me fais pas grossir
Sur la portée de ma musique,
tu es prisonnier, mon Amour......Amour, je veux t'arracher ce mot
quand il naît sur tes lèvres
Notre amour orageux est
comme un océan déchaîné :
dangereux et fascinantSalé comme l'eau de la mer
Apre comme la cime des montagnes
C'est toi mon impossible Amour--------------
J'aimerais être l'ange de ton sommeil
Te protéger jusqu'au réveil
Tendrement et tout en douceur
Ouvrir les portes de ton cœur
Et sans faire de bruit
Entrer dans tes rêves les plus enfuis
Je garderais précieusement la clé
Des plus profondes des tes pensées
Je dissiperais le brouillard
Qui détruit les espoirs
Et lorsque tu te réveilleras
Tu te souviendras de tout l'amour que j'ai pour toi...
-
--------------
Les cheveux flottants et la gorge nue,
Au sein d'un val où j'étais seul,
Une femme est venue.Calme, en traversant l'ombre d'un tilleul,
Elle s'embellit d'un sourire,
Quand elle me vit seul,Et, parfumant l'air d'une odeur de myrrhe,
Elle vint s'asseoir près de moi,
Ne cessant de sourire.Puis elle m'offrit, vibrante d'émoi,
Le baiser de sa lèvre rose,
En s'inclinant sur moi,Les cheveux flottants, la bouche mi close.
--------------
Vous souvient-il qu'un jour auprès des flots tranquilles,
Sous le dais de ces bois moussus et parfumés,
Ainsi que les pastours des anciennes idylles,
Nous nous sommes aimés ?Vous souvient-il encor des bois où nous allâmes,
Alors qu'aux vents de mai neigeaient les églantiers,
Alors que sans retour s'allumait en nos âmes
L'amour que vous chantiez ?Le divin souvenir de ces heures lointaines,
Doux, triste, vous fait-il quelquefois regretter
De n'avoir plus au cœur les espérances vaines
Qui vous faisaient chanter ?Hélas ! nos corps ainsi que ces bois séculaires
Par les soleils d'avril ne sont plus rajeunis,
Car, ô femme, à jamais sont mortes nos chimères
Et nos fronts sont ternis !http://armanny.blogg.org