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Max Richard
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La lune va promeneuse du rêve.
Aux cieux béants feindre sa plainte brèveSur les accords du mystère un peu fou
Traîne mes vœux mélancolique luneRien que mon cœur et toute ma fortune
Un deux trois quatre - espoir et puis c'est toutDu givre germe à la vitre nocturne
Songes secrets fleurs de frêle cristalDormeurs liés par l'ombre taciturne
Dieux foudroyés par le sort inégalLe seuil muet des abîmes stellaires
Vous rend pareils ô frères éphémèresCe cri tout près s'appelle liberté
Ce pas vainqueur demain retour des chosesCar le printemps reviendra et l'été
Et nos jardins auront encor des roseshttp://armanny.blogg.org