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FEMME-ARAIGNÉE
Prisme, pyramide effeuillée vers le haut,
Tourbillon menteur, tel il est trop fort
De crier à latitude ses cordes d’un saut,
D’octaves aux accents à jouer le mentor.
Sublime se fond l’amalgame doré,
Dans l’argent gris des cieux du vent,
Couché sur terre vers un lointain torsadé
En tenaille entre azur, bleu et blanc.
Solidairement par la main qui se tend,
Prenant l’autre comme un fort maillon.
Le paysage s’invente à chaque mouvement
De couleurs, à la magie du temps de saison.
Suffisamment la rosée en gouttelettes sera
Nucléée d’une pluie éthérée de brumes,
Sustentation d’un entrelacement que filera
La Femme-Araignée d’un baiser d’amertume…
Armand Rothan Manny
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