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    Le vent fredonne, le sable d'or virevolte,
    À s’étourdir d’une farandole à toute volée.
    Tant le firmament se moutonne, désinvolte,
    D’un banc de nuages qui refuse à le voiler.

    Un contour mauresque s’image au devant
    D'un horizon de dune ambré, où le regard noir
    D'une féline apparition d'un nouveau temps,
    Diffuse une pensive vision à l'ombre du soir.

    Se laisser savourer de boissons vivantes,
    À peine le temps de ce léger coup de brise,
    Où les yeux s'éblouissent et que la voix chante
    Ces airs tiédis par une lumière imprécise.

    L'allure attise les élans câlins et sereins,
    Comme une délicate fragrance d'un mélange,
    Où le désir se sauve et n'a besoin de rien,
    Sinon d’une tendre appétence qui démange.

    Armand Rothan Manny

    http://www.ipernity.com/doc/armanny/730494

    http://www.ipernity.com/doc/armanny/531213


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