• Des choses se passent à l'instant !
    Comme des êtres surgissant à la fois
    Des fleuves, des forêts et des océans.

    Le miroir d'une flaque, perlée de soie,
    S'accroche aux branches se sustentant
    À l'arbre aux mille moulins à prières.

    Peignant les étendus d'un vert sylvestre,
    Teinte d'espoir, pour ceux qui croient d'autant,
    Que la pluie s'abreuve de nourritures terrestres.

    Le frisson du vent se mêle au soleil,
    Qu'impressionnent les yeux à fixer le ciel,
    À écouter ce calme des solitudes dénudées,
    Où les bois pleurent de leurs écorces mouillées ...

    Armand Rothan Manny

    TAMBOUR

     

    Hanovre, où que viennent les valses de Vienne,
    Mélodieuses, envoûtantes derrière les persiennes
    De ces trains voyageurs aux nuits for sienne,
    D'un tremblement de tambour ... Émilienne.

    Ce sentiment ne peut retenir le désir,
    Unique révélation, ici et maintenant,
    D'une vagabonde, voyageuse du souvenir,
    Que l'attrait au soleil illumine en s'éloignant ...

    Armand Rothan Manny


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  •  

    Une fantaisie dans la vallée de la pierre blanche.

    L’être d’une allégorie, celle de la licorne ;
    Fabuleux cheval à la corne d'ivoire, qui tranche
    D'un seul coup de tête les esprits qui fanfaronnent.

    Les rus d'eau ne sont à l’origine d’aucunes sources.
    C’est le ciel dispensateur d’un crachin diffus,
    Qui jusqu’à l’éphémère ornière en fin de course,
    Auréole d’ondée les jachères d’herbes touffues.

    Le chemin s'endigue au devant d’un panneau où,
    Sans laisser d’empreintes chimériques aux abois,
    Tout s’oppose à l'idée sans la raison d’un coup
    À s’aventurer pour fuir par-delà l’endroit…

    Armand Rothan Manny

     

    S’élever à l’aube envolée,
    Quand la pierre primitive
    Par l’alchimie des pensées,
    Devient une beauté captive.
     
    Aux fines entailles brûlantes,
    De tourmentes sensibles,
    À la légèreté apaisante,
    Du touchant d'indicible.
     
    L’invisible voilé se répand,
    Là où les yeux se blottissent
    Dans ces matins de penchants,
    Que les songes éternisent.
     
    Armand Rothan Manny


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  •  

    Le vent fredonne, le sable d'or virevolte,
    À s’étourdir d’une farandole à toute volée.
    Tant le firmament se moutonne, désinvolte,
    D’un banc de nuages qui refuse à le voiler.

    Un contour mauresque s’image au devant
    D'un horizon de dune ambré, où le regard noir
    D'une féline apparition d'un nouveau temps,
    Diffuse une pensive vision à l'ombre du soir.

    Se laisser savourer de boissons vivantes,
    À peine le temps de ce léger coup de brise,
    Où les yeux s'éblouissent et que la voix chante
    Ces airs tiédis par une lumière imprécise.

    L'allure attise les élans câlins et sereins,
    Comme une délicate fragrance d'un mélange,
    Où le désir se sauve et n'a besoin de rien,
    Sinon d’une tendre appétence qui démange.

    Armand Rothan Manny

    http://www.ipernity.com/doc/armanny/730494

    http://www.ipernity.com/doc/armanny/531213


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  • Prisme, pyramide effeuillée vers le haut,
    Tourbillon menteur, tel il est trop fort
    De crier à latitude ses cordes d’un saut,
    D’octaves aux accents à jouer le mentor.

    Sublime se fond l’amalgame doré,
    Dans l’argent gris des cieux du vent,
    Couché sur terre vers un lointain torsadé
    En tenaille entre azur, bleu et blanc.
     
    Solidairement par la main qui se tend,
    Prenant l’autre comme un fort maillon.
    Le paysage s’invente à chaque mouvement
    De couleurs, à la magie du temps de saison.
     
    Suffisamment la rosée en gouttelettes sera
    Nucléée d’une pluie éthérée de brumes,
    Sustentation d’un entrelacement que filera
    La Femme-Araignée d’un baiser d’amertume…
     
    Armand Rothan Manny

    http://www.ipernity.com/doc/armanny/730494

    http://www.ipernity.com/doc/armanny/531213


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  • Forcer la vision des yeux tentacules,
    Au regard fébrile happé d'universalité,
    Laissant l'émotion dévorer jusqu'à satiété,
    La nourriture d'un océan noctambule.
     
    Un peu de ce miel qu'une envie banale,
    D'un nectar subtil, suc des sens si troublant,
    Des mots qui s'écoulent, à l'horizon couchant,
    Aux sensations lascives d'un érotisme astral.

    La falaise se jette dans le vide de l'écume rieuse.
    Voltigeur à voler ; l'oiseau, étoile du vent,
    Ondule en glissade dans l'outre ciel, touchant
    D'un coup d'aile la crête des vagues coléreuses.
     
    Armand Rothan Manny

    http://www.ipernity.com/doc/armanny/730494

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